Mutualité Française de Corse : vivre sainement sa grossesse

Pour contribuer à réduire l’exposition des femmes enceintes aux polluants environnementaux, la Mutualité Française de Corse a lancé le programme « Ma grossesse BIO », dont une nouvelle session s’est ouvert en octobre.

Par Eva Mattei
Publié le 9 septembre 2025 à 08:00
Réservé aux adhérents
©Mutualité Française de Corse

Animatrice de l’atelier « nesting », intégré au programme « Ma grossesse BIO » (pour « bien informée et optimisée », NDLR), le cycle de prévention inauguré en avril qu’elle a conçu et organisé, Vannina Marsily, de la Mutualité Française de Corse (MFC), rappelle ce que sont les « 1 000 premiers jours ». Il s’agit d’un concept scientifique se référant à une période de la vie pour le bébé (et ses parents), qui s’étend de la conception aux deux ans de l’enfant. « Cette période de vulnérabilité face aux perturbateurs endocriniens et autres polluants se révèle être une fenêtre d’opportunité unique pour influer positivement sur la santé future de l’enfant, explique-t-elle. D’où la nécessité d’informer et de soutenir les femmes enceintes afin qu’elles adoptent des pratiques saines. »

« Il y a beaucoup de méconnaissance autour de ce qui est utile ou pas à la santé du bébé. Le moins est souvent le mieux ! »

— Vannina Marsily de la Mutualité Française de Corse

Au cours d’une séance proposée à douze volontaires suivies par la protection maternelle et infantile (PMI) du secteur Bastia-Lucciana, Vannina Marsily, formée par WECF France, passe en revue les pièces de la maison, de la moins saine à la plus saine, anime un quiz et propose un tri ludique, sur table, de produits du quotidien. « L’occasion est aussi de parler des écolabels et des appli cations d’aide à la décision, et de déconstruire certaines idées reçues. Il y a beaucoup de méconnaissance autour de ce qui est utile ou pas à la santé du bébé. Le moins est souvent le mieux ! Le public repart avec des solutions souvent faciles à mettre en place. »

Initier le changement

Dans le même esprit, deux ateliers cuisine viennent compléter l’action de prévention de la MFC, cofinancée par l’agence régionale de santé (ARS).

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