IST : on se protège aussi en vacances !
Soleil, amour d’été… et risques sous la couette ! Sans protection, les IST comme le VIH ou la chlamydiose guettent. Voici comment s’en prémunir et quand se faire dépister.

L’été, pas de vacances pour les IST !
Pour Zélie, 18 ans, étudiante en Occitanie, pas question d’entamer une nouvelle relation sans se protéger, grandes vacances ou pas. « Je ne prends pas plus de risques l’été que pendant les autres périodes de l’année », confie-t-elle.
Mais tous les jeunes ne sont pas aussi responsables. « L’été, les prises de risque sont en hausse, avec des situations plus festives, un risque de consommation d’alcool et d’autres produits », constate la docteure Radia Djebbar, clinicienne et coordinatrice référente à Sida Info Service (SIS-Association). « D’ailleurs, nous remarquons un afflux de personnes pour les dépistages pendant cette saison », ajoute-t- elle.
Au-delà de cette période estivale, autorités sanitaires, associations et professionnels de santé constatent une augmentation des infections sexuellement transmissibles (IST) en France. Entre 2020 et 2022, Santé publique France a ainsi observé une hausse de 16 % de cas de chlamydiose (102 cas pour 100 000 habitants), de 91 % de cas de gonorrhée (44 cas pour 100 000) et de 110 % de syphilis (21 cas pour 100 000). « L’augmentation des IST, on la ressent, ne serait-ce que par le nombre d’appels, pour toutes les infections, compris le VIH et l’hépatite B. Les questions sont surtout relatives à des prises de risque », rapporte la docteure Djebbar.
Mais qu’entend-on par IST, exactement ? Le terme de « maladies sexuellement transmissibles (MST) » a longtemps été utilisé, mais on lui préfère aujourd’hui celui d’« infections sexuellement transmissibles (IST) », jugé plus pertinent.
Dans un premier temps, les symptômes restent généralement imperceptibles. Les IST peuvent être d’origine virale, comme les papillomavirus humains (HPV), l’hépatite B, l’herpès génital ou le VIH ; bactérienne, avec des agents tels que syphilis, gonorrhée, chlamydiose ou Mycoplasma genitalium ; ou parasitaire, comme dans le cas des morpions (phtiriase), de la gale ou de la trichomonase.
Idées reçues chez les jeunes
« Il y a un manque d’informations sur les infections sexuellement transmissibles et un risque de relations sans préservatif, sans compter les fausses croyances qui circulent, comme la contraception qui protégerait des IST, alors que c’est complètement faux ! », souligne le docteur Michel Sala, vice-président du Syndicat national des médecins biologistes (SNMB).
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